Icare est une pièce de danse théâtrale qui mêle danse contemporaine, afro-contemporaine et house dance. Elle est interprétée par cinq danseuses et un danseur, sous la direction chorégraphique de Miradi K. KOKO. La chorégraphe explore les thèmes de la transgression, du désir et de la passion, dans une frénésie sans fin aux portes des enfers. Le spectacle sera précédé, en avant-première, par une chorale et un groupe de danse strasbourgeois, afin de rendre cet envol icarien encore plus majestueux.

Dans cette pièce, le chorégraphe interroge la question des frontières, des interdictions et de la transgression. La scène se transforme en un vrai laboratoire pour interroger la notion de transgression et d’interdit. Le désir et l’amour en second plan de cette pièce donne à celle-ci une dimension « tragi-glorieuse » car, l’interdit se transforme en une nécessité permettant au désir de se déclarer et à la liberté de s’exprimer.

Les danseurs de cette pièce volent, se douchent, s’entre-lassent, se quittent, s’embrassent, crient…ils sont comme pris au piège d’un labyrinthe dont seuls les Icariens sortiront en s’approchant encore plus près du soleil et en mourant près dela mer. Ainsi, comme l’indique le chorégraphe en reprenant une réplique de Phèdrede Racine : « Quand tu sauras mon crime et le sort qui m’accable, je n’en mourrai pas moins, j’en mourrai plus coupable ».